Ouvrage de propagande qui défend les idées régionalistes. En s'appuyant sur les exemples irlandais, catalans, alsaciens ou encore bretons, Matteu Cirnensi fait ici un plaidoyer pour la doctrine des corsistes. La solution pour que la Corse retrouve un renouveau dans toutes les branches d'activité est l'autonomie. Ces idées sont développées dans le journal A Muvra.
Cet ouvrage est une compilation d'articles parus en majorité dans le Journal de La Corse en 1938 et 1939. Si l'auteur reconnait apprécier l'Italie, il réprouve le fascisme et l'irrédentisme. En s'appuyant sur l'histoire de la Corse et de ses "héros", il tente de démontrer que La Corse ne doit rien à l'Italie. La Corse est française, mais surtout, elle est profondément "Corse".
Le 22 novembre 1790 paraît un décret sur la législation domaniale. Dans sa 1ère partie, l'auteur rappelle que la Corse est un département français qui a un fort potentiel de développement. "Pour y parvenir, un grand moyen se trouve dans la Constitution, c'est la disposition des biens nationaux". Les domaines nationaux en Corse "sont immenses mais sans valeurs". L'état doit récupérer ces domaines afin de pouvoir les exploiter pour contribuer au développement de l'île. Dans sa seconde partie il établit un tableau abrégé des concessions ainsi qu'une projet de décret d'application pour la Corse.
Ce discours d'adresse à la Commission chargée d'examiner le projet de loi relatif aux Services maritimes postaux entre la Corse et le continent français. L'auteur alerte sur la vitesse et le tonnage proposés par le projet. Il met en évidence la corrélation entre le développement des chemins de fer corses et les transports maritimes.Enfin, il met en garde les corses sur les visées de l'Italie.